En 2014, l'activité économique en Vallée d'Aoste est restée faible dans l'ensemble. Selon les estimations préliminaires de Prometeia, le PIB a ultérieurement diminué, bien que la baisse ait été limitée (-0,2 %).
La faiblesse persistante de la demande intérieure a continué à influencer négativement l'évolution sur l'année. L’impulsion expansive de la croissance de la demande étrangère a été limitée par la faible tendance à l'exportation de l'économie régionale. Dans le secteur tertiaire, l'activité s'est maintenue à un niveau bas. La légère reprise des consommations des ménages n'a pas suffi pour récupérer la réduction de l'année précédente. Le secteur touristique a enregistré une stabilité substantielle des présences : une reprise de la composante étrangère a compensé le recul de la composante italienne. Le secteur du bâtiment a continué à souffrir de l'évolution négative de la demande en travaux publics et du marché résidentiel. L'activité industrielle est restée affaiblie et les investissements ont reflété l'évolution de l'activité économique ainsi que la grande capacité de production inutilisée.
Les emplois ont recommencé à augmenter. Toutefois, la récupération de la demande de travail n'a pas suffi pour absorber la croissance de l'offre ; le taux de chômage a ainsi ultérieurement augmenté.
En 2014, le crédit aux entreprises a continué à diminuer, mais de façon moins intense par rapport à l'année précédente. Ce phénomène a encore été influencé par la faiblesse de la demande, en présence d'un léger relâchement de l'offre. Par contre, le crédit aux particuliers a recommencé à augmenter. Les nouvelles créances irrécouvrables par rapport aux prêts ont enregistré un redimensionnement au cours de l'année; toutefois, la faiblesse persistante de l'activité économique a eu pour conséquence une ultérieure augmentation de l'impact des autres créances douteuses.
Les dépôts bancaires des particuliers sont restés substantiellement stables, comme l'année précédente. Par contre, la valeur aux prix du marché des titres en dépôt dans les banques a diminué, malgré la présence d'une expansion significative de la composante des fonds communs d'investissement.
