N. 2 - L'économie de la Vallée d'Aoste (versione in francese)

En 2013, l’activité économique de la Vallée d’Aoste s’est encore réduite. Selon les estimations préliminaires de Prometeia, le PIB a diminué de 1,6 %. Selon les données de l’ISTAT, il avait chuté de 3,5 % pendant l’année précédente.

La faiblesse de la demande intérieure a continué à influencer la tendance économique négative. Les dépenses des ménages ont chuté, reflétant ainsi la crise du marché du travail et la faible évolution des revenus. Cela a été ressenti aussi bien par le commerce que par le tourisme. Dans le secteur des transports, les passages de véhicules sur les autoroutes ont diminué. Dans l’industrie, l’activité a également subi une influence négative à cause d’une nouvelle baisse des exportations. Dans le bâtiment, la conjoncture a été négative aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. Dans le marché immobilier, les fléchissements du nombre de transactions et des prix se sont poursuivis.

Dans le marché du travail, l’emploi a chuté pour la troisième année consécutive. Le fléchissement a été plus fort parmi les jeunes. La chute de l’emploi a été associée à une nouvelle augmentation du recours au régime ordinaire du chômage partiel. Le taux de chômage a encore augmenté, atteignant la moyenne de l’année, soit 8,4 %.

L’année dernière, le crédit octroyé au secteur privé a continué de se contracter. La baisse des prêts aux entreprises a concerné toutes les principales branches de l’activité économique. La faiblesse de la demande des entreprises, surtout dans le bâtiment et pour le financement des investissements, ainsi que des conditions de l’offre encore prudentes, ont contribué à cette tendance négative. Par ailleurs, selon des informations fournies par les intermédiaires, une atténuation du degré de restriction aurait été enregistrée pendant la seconde moitié de 2013. Le crédit octroyé aux ménages a encore chuté, même si à des rythmes moins intenses par rapport à l’année précédente. La tendance négative de la conjoncture a impliqué une nouvelle aggravation de la qualité du crédit, aussi bien pour les entreprises que pour les ménages.

L’année dernière, aussi bien les dépôts que les titres détenus par les ménages consommateurs valdôtains auprès du système bancaire, ont enregistré une stabilité substantielle. Selon nos estimations, en 2012 (la dernière année pour laquelle les données sont disponibles), la richesse nette par personne des ménages consommateurs et producteurs de la région s’élevait à environ 226 mille euros, une valeur nettement supérieure à la moyenne italienne. Toutefois, entre 2008 et 2012, cette valeur a commencé à chuter, ressentant les effets de la crise sur la valeur des activités financières et réelles.

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